Electric Electric 23 mai 2018 13:28

La futurologie religieuse doit être élargie à l’ensemble de la spiritualité.

La vie spirituelle de l’humanité obéit à des lois. Après avoir poussé le bouchon de l’anthropomorphisme à son paroxysme, nous sommes entre deux visions de Dieu et donc de la place de l’Homme dans l’univers.

L’Homme est actuellement orphelin de sa vie spirituelle, car nous vivons une époque intercalaire.

La période des barbus sauveurs anthropomorphes touche à sa fin, place à une future forme de sacramentalisme scientifique basé sur nos connaissances grandissantes de l’univers.

Ce futur grand bon en avant ( et en arrière, c’est un retour à la gnose) passera par la prise en compte dans les milieux scientifiques du noumène et d’un Homme spirituel dans un univers spirituel. De l’esprit à la matière.

Fréquences, vibrations, énergie (Tesla).

Le problème : le christianisme marche sur une seule jambe.

Il oppose Dieu au diable au lieu de marier le Roi et la Reine.

Ce faisant, il demeure dans l’état statique, alors que le processus créatif est dynamique et permanent, « Dieu » ne se repose pas.

A titre d’exemple, le Christ existe dans l’arbre séphirotique, c’est la séphire Tiphéreth associée au soleil, au Roi, au Dieu sacrifié. Le Roi ET le Dieu sacrifié !

Il est la conscience de l’Adam Kadmon, formée par les 7 séphires du microcosme.

Il est l’incarnation du Soi Supérieur, au-dessus de la vie psychique normale de l’Homme et au-dessus des fantasmagories astrales lunaires de Yesod.

Il fait le lien entre le haut et le bas, il est fils de Kether, le nouveau né de Bethlehem.

Ce Soi Supérieur, est notre Ange Gardien.

De Jésus au Christ pour sortir le christianisme et la spiritualité de l’ornière exotérique sans issue.

Le dernier bastion du catholicisme repose dans sa parfaite compréhension de l’acte magique de la transsubstantiation, incarnation de la force spirituelle dans la forme astrale. 

Le dynamisme est apporté par Geburah/Mars, l’épée du courage, de l’intégrité, de l’énergie, de la justice, écarté par le christianisme au profit des vertus passives (qualifiées de vertus d’esclaves par Nietzsche : amour, douceur compassion, pureté).

Le futur surhomme doit se saisir aussi de Mars/Geburah pour aller en Christ, équilibrer et canaliser l’idéalisme de la force de Chesed/Gebulah.

Amour (la force) est Chokmah, Verité (la forme) est Binah.

Ce ne sont pas des concepts, mais des entités vivantes et transcendantes.

Le catholicisme a coupé la moitié de l’arbre, faisant de Christ un doudou énucléé.

L’Amour dont parle Christ n’est pas l’Amour humain profane. Il commence quand le premier électron se lie au premier proton. C’est ça l’Amour !

La spiritualité commence où s’arrête la Bible quand elle fait dire au Christ : mon royaume n’est pas de ce monde.

Celui qui pige ça sait aussi que l’univers est « ectropique », pas entropique.

ça change tout. 

Références : Charles Georges Harisson, « the transcendental universe », Dion Fortune, Jan Van Rijckenborgh, Douglas Gabriel, tous les gnostiques, mon expériences personnelle de la Kundalini, les physiciens des plasmas, Miles Mathis.

Un autre ciel est possible. 


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