Une morale qu’il voulait à n’en pas douter définitive mais qui n’aboutira pas car elle le renvoyait purement et simplement au doute, et surtout à cette philosophie qu’il a tellement critiquée. Elle le renvoyait aussi à ce malin géni qu’il évoquait et qui vient troubler la quiétude simplificatrice de la science ; un malin géni qui n’a rien à voir, ni avec « Dieu » et pas davantage « diable », et qui s’appelle tout simplement la « complexité » naturelle des choses de la nature et des états de nature, dont la nature humaine !
Je suis pascalien, car Pascal, avec son principe cognitif, et bien avant les théoriciens de la physique quantique, avait une idée de la complexité des choses et que la simplification au simplisme de la science cartésienne relevait, conformément à ces acquits intellectuels, de l’incomplétude du savoir, de l’incertitude de la prédiction et de l’impossibilité de l’’individualisme méthodologique !
Edgar MORIN nous dit que « Nous avons besoin, continue-t-il, de civiliser nos théories, c’est-à-dire d’une nouvelle génération de théories ouvertes, rationnelles, critiques, réflexives, autocritiques, aptes à s’autoréformer. Besoin de trouver des métapoints de vue sur la noosphère et sur nos esprits eux-mêmes. Besoins que se cristallise et s’enracine un paradigme permettant la connaissance complexe » !
Au regard de ces acquits intellectuels et du principe cognitif de Pascal, de la complexité systémique, écosystémique et même méta écosystémique qui en résulte, une sérieuse remise en cause épistémologique s’impose !
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