Je me suis essayé jadis à la photographie animalière. En cherchant de bons endroits pour observer des animaux, je me suis rendu compte que j’avais plus de chance d’en croiser aux frontières administratives. C’est évident pour les frontières nationales. Par exemple la chaîne des Pyrénées a plus de chance d’accueillir une faune sauvage que les alentours de Toulouse. Mais, et c’est ce qui a le plus attiré mon attention, cela m’a semblé aussi vrai à des échelle bien plus petites et notamment à l’échelle communale. J’ai constaté que la majorité des endroits ayant une certaine richesse naturelle que j’avais découverts se trouvaient à la frontière entre deux communes. Je fais l’hypothèse que cela doit être aussi vrai à plus petite échelle : celle de la propriété individuelle. J’imagine qu’il doit y avoir des zones de plus grand intérêt faunistique sur les bords d’une propriété qu’en son centre.