Eric F Eric F 30 août 2018 10:10
@l’auteur
Là où vous avez raison, c’est que nous avons une responsabilité collective dans la dégradation écologique (par contre, nous ’en avons pas dans les aléas de la carrière politique de Nicolas Hulot). En effet, nous voudrions que soit mis fin à la pollution et au gaspillage, mais sans trop changer notre mode de vie -sauf une infime minorité que nous regardons du reste comme de doux dingues-. C’est le grand écart, les gouvernants sont à notre image en prétendant simultanément diviser par deux l’émission des rejets dans l’atmosphère d’ici 2050, mais doubler le transport aérien dans la même période. Autre exemple, les climatiseurs se multiplient et les pics de consommation estivaux avec la clim rejoignent ceux de l’hiver avec le chauffage, les gens veulent avoir 20° dans leur salon en été, et 22° en hiver. Or chacun sait qu’il faudrait davantage de frugalité pour épargner les ressources et le climat, ...mais pas pour soi.

Au niveau des gouvernants il faut choisir entre le pire pire ou le moindre pire, comme par exemple fermer des centrales à charbon prioritairement plutôt que des centrales nucléaires, ou le contraire. Ou encore, privilégier la réduction du CO2 (choix du Grenelle de l’environnement, pro diésel) ou la réduction du NO2 (volte face anti diésel depuis quatre ou cinq ans). Les économistes ont d’autres priorités : la croissance à n’importe quel prix. Trump jette au panier toutes les mesures contraignantes, et la France se met des contraintes supplémentaires alors que son empreinte ne représente que 1% de celle du monde.

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