velosolex velosolex 29 septembre 2018 19:07

@alinea
Il existe deux grandes formes de pollution. 

-L’une marchande, consumériste, qui salie le monde et nous condamne à très brève échéance, en toute objectivité, vers la fin de l’humanité.
-L’autre, insidieuse, est culturelle : Elle trouve son origine dans la première. Car elle le produit elle aussi du consumérisme, du libéralisme : 
Tout s’achète et se vend, le sacré n’existe plus, l’immédiateté et le formel ont éclipsé la réflexion et l’élaboration. 
L’individu en phase avec des diktats n’a plus d’’autre gouvernail que sa propre soif de réussite. La compétition et l’hystérie sont devenus les moteurs concomitants.. La notion de devoir s’est recroquevillée vers la sphère tribale ou familiale, dans cette course des egos, « au jour d’aujourd’hui ». 
La dichotomie avec l’urgence vitale est patente. 
En gros, il apparaît qu’on fait exactement le contraire de ce qu’on devrait faire. Comme de faire bouffer encore plus de graisse et de sucres en l’installant devant la télé et ses publicités sur le bonheur marchant. 
La folie ?...Non le déni, et la démence. Parfois j’ai l’impression qu’on s’enfonce dans un roman de K.Dick mâtine d’Orwell. 
« There is a killer on the road ! »


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