osiris (---.---.72.86) 21 mars 2007 22:45

Confirmation d’une psychologie peu rasurante...

Sur France Europe Express du 17-18 mars, Ségolène Royale a laissé passer un message : celui tout en sourire crispé, de quelqu’un qui ne veut pas lâcher sa proie ou qui se bât avec l’énergie du désespoir. Plus maternante du tout, le dos raide et constamment sur la défensive, elle avait visiblement décidé de ne pas permettre à ses interlocuteurs de la contredire ou de lui « voler » du temps de parole. La première à en faire les frais a été Laurence Parisot. On est passé à côté du crêpage de chignon. La représentante du Medef (qui physiquement ressemble un peu à Bernard Thibault) aura servi de faire valoir à une Ségolène Royal qui se savait intouchable. Au point de se demander s’il n’y a pas eu entente illicite et préalable. L’agressivité de la candidate socialiste ne trouvait plus sa source dans la « compassion pour les français qui souffrent », mais dans l’ambition personnelle de réussir là où on la juge de plus en plus battue. On est tenté de croire et qu’il s’agit là de la répétition du scénario de son enfance révélée par la presse people : une tentative pour s’affranchir des caciques du PS comme de son père autrefois et de prouver à tout le monde, à commencer par elle - même, sa « bravitude ». Ce qui est révélateur de sa fragilité. Le sourire crispé et constant de Ségolène Royal n’est décidément pas rassurant, non plus que les dérapages et la nervosité de Nicolas Sarkosy. La sérénité devrait pourtant être l’une des caractéristiques du prochain Président de la République.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe