Je poursuis. Le « perquisition » manquée au domicile de Benalla indispose l’auteur, comme de nombreuses personnes, dont je fais partie. Il montre comment les policiers n’ont pas pu ouvrir cette fichue porte, il s’interroge et soupçonne la mauvaise foi des intervenants. En effet, est-ce possible de passer à côté de son sujet de cette manière ? Les intervenants lors de la perquisition « manquée » chez Benalla, n’auraient-ils pas oeuvré dans son sens pour le disculper ? C’est la question légitime que se pose l’auteur de ces lignes. 

Alors réfléchissons un peu. S’il y avait collusion entre les services de police, chargés de l’enquête et de la perquisition, pourquoi donc se donner tant de mal. Il aurait suffit de « vider » l’appartement de Benalla des objets compromettant et de procéder à une perquisition, en bonne et due forme, qui n’aurait absolument rien donné, qui n’aurait amené la découverte d’aucune pièce à conviction. 

S’il y avait eu collusion entre les services enquêteur et Benalla et son entourage, il aurait été très simple de faire en sorte que la perquisition à son domicile ne donne rien ! Pourquoi s’enquiquiner devant une porte qui ne s’ouvre pas et en faire toute cette publicité désastreuse ?