velosolex velosolex 25 octobre 2018 19:50

@colibri
Vous remarquerez que je m’en prend absolument pas aux urgentistes, mais aux conditions de l’urgence, ce service se tenant en bout d’entonnoir près d’exploser 

L’affaire évoquée est connue, c’est celle d’une jeune femme dont la standardiste s’est moquée, avant de lui raccroche au nez, et qui est morte. Une erreur terrible. Je ne me hasarderai pas à la commenter. Chacun l’a assez fait. 
Alors oui effectivement quand il y a telle a succession de drames ( car ce cas n’est pas unique) il faut s’étonner de la cause. Devant la multiplication des malades, que ce soit pour les infirmiers et les médecins, il y a toujours la terreur après avoir vu tant de cas anecdotiques, de passer au travers d’un gros cas. Et c’est pour cela qu’à partir du moment qu’on a une plainte, on n’a pas le droit de dire « out » sans un minimum d’écoute, et d’envoyer le type de retour chez lui, ou chez un médecin de ville, comme ce député inspiré l’a suggéré. 
Les urgentistes des hôpitaux bien sûr sont vent debout, et j’imagine autant les généralistes, pour une mesure totalement irresponsable. On leur demande d’être gestionnaire d’un système que les politiques ont mis sur le flanc, et devant lesquels maintenant ils se dérobent Un fausse bonne idée pour ceux qui ne connaissent rien au terrain. Les leviers sont connus : Refinancement des hopitaux publics qu’on abandonne, véritable schéma de santé public, au niveau du territoire, avec financement de cabinets médicaux où les agents seraient salariés par l’état. Abandon bien sûr du numerus clausus, et obligation faite aux étudiants de signer un contrat avec l’état, quand à leur mutation future. Du moins auprès d’étudiants volontaires, boursiers, recrutés eux par concours, et qui seraient ravis de l’affaire. Une opportunité pour l’ouverture sociale d’un métier qui n’est plus représentatif que de la bourgeoisie.

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