Christian Labrune Christian Labrune 16 décembre 2018 01:19

Il est bien possible que les dernières semaines de décembre soient un peu plus calmes, mais rien n’a été réglé. De toute évidence, la confiance est définitivement perdue. Quand les godillots à la botte de Macron se rassurent comme ils peuvent en distillant les très pauvres éléments de langage auxquels on peut douter s’ils croient encore, on voit bien que le mois de janvier sera excessivement chaud.

Il avait été question, très imprudemment, de commémorer le cinquantenaire de 68. En fait, c’est bien mieux, c’est une réédition, et qui risque d’être beaucoup plus torride. Les trente glorieuses et les fantasmes utopiques qu’elles avaient fait naître sont bien loin désormais, et depuis l’apparition de la nouvelle pauvreté sous le règne de l’homme à la francisque, on serait plutôt dans les quarante misérables, et dans un état qui, de surcroît, a perdu peu à peu toute souveraineté.

Les pitoyables marionnettes qui font encore semblant de gouverner la France, quand elles le voudraient, ne seraient même plus capables de redresser la situation. Dépassées par les événements, comme en Italie et comme en Allemagne, elles vont céder la place à des organisations qui prétendront incarner les volontés de la nation jusqu’à ce que, bien installées partout, elles s’affranchissent des principes démocratiques qu’on aura vu progressivement se corrompre.

Dommage qu’on ne puisse pas encore changer de planète !


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