Hamed 17 janvier 2019 19:24

@Jonas

Vous n’êtes pas sérieux, Jonas. Ou vous faîtes le niais ou vous êtes réellement niais ? A moins que c’est de la « niaiserie qui veut tromper ». Allons avec votre « J’ai toujours, toujours désapprouvé, les interventions occidentales dans les pays arabo-musulmans et Africains. J’ai toujours condamné cet hubris, de vouloir transformer une région et de lui imposer la démocratie, sans tenir compte des peuples de leurs valeurs et leurs traditions. »

Comment pouvez-vous dire que les Occidentaux veulent imposer la démocratie au monde arabe ? Alors que ce n’est qu’une stratégie-prétexte de mettre la démocratie en avant pour mettre la main sur les gisements de pétrole. Les Occidentaux jouent-ils les samaritains pour démocratiser les Arabes ? Niaiserie pour ne pas dire stupidité.

Pour les pays du Maghreb et du Machrek, la crise qui va venir sera une secousse de grande ampleur. Je pense qu’elle rebattra les cartes de ces pays, et je pense dans le bon sens. Mais le monde entier ressentira la secousse. Ce sera une nouvelle distribution dans la carte économique mondiale, et « 

elle se fera dans la douleur.  »

Il y aura des changements incroyables. De toute façon, ce sera positif pour le monde musulman, et un réajustement réaliste pour l’Occident et bien sûr, l’accident de l’histoire, Israël. Et il y a de grandes chances que la question palestinienne sera en voie d’un accord avec Israël. D’autant plus que le temps de la canonnière est terminé pour de bon. Dès lors qu’il n’y a plus de guerre chaude et que de guerre économique tout azimut, le seul moyen de sortie est l’accord avec son adversaire pour économiser des forces dont le pays a besoin.

Les dépenses militaires seront certainement réduites au minimum. De même, pour les autres pays arabes. Le tout répressif sera improductif, et c’est pourquoi cette partie du monde qui a été très instable va se stabiliser par le progrès issu de la crise. C’est forcé, ce sont les problèmes économiques qui dicteront la marche pour ces pays. Et bien sûr le multilatéralisme économique.

La lutte contre la corruption, le clientélisme, etc., l’assainissement des finances et tant de mesures seront inscrites dans ce tournant de l’histoire qui est planétaire.

De même, les aides financières américaines pour Israël et l’Égypte risquent de n’être plus d’actualité. Les États-Unis auront de moins en moins d’intérêt pour cette région. Compte tenu d’une crise économique mondiale qui va venir et va durer.

Le monde va changer, l’ordre de puissance mondiale aussi. Et c’est sérieux ces prédictions. Israël changera par la force des choses, il n’aura plus la béquille américaine pour s’appuyer. Une seule sortie : « entrer dans les rangs des pays arabes ». Les Juifs ont voulu un État, et c’est naturel même s’ils l’ont pris par la force au détriment des Palestiniens. Cependant, ils doivent réparer leur erreur non pas en quittant la Palestine, c’est trop tard, mais de faire en sorte de changer de comportement et de s’associer sérieusement à résoudre sainement la crise israélo-palestinienne.

Évidemment, pour cela, il faut la secousse mondiale qui est en train de monter doucement mais sûrement.

Voilà, Jonas, le temps à venir dans quelques années, une décennie, ou plus.


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