Fergus Fergus 30 janvier 2019 09:37

Bonjour, Thierry SALADIN

Je n’ai rien contre l’esperanto, il peut sans doute être une forme de jeu intellectuel agréable.

Je constate simplement que c’est une cause définitivement perdue : l’anglais s’est clairement  et depuis longtemps  imposé au plan international dans tous les domaines. Qui plus est, il gagne chaque année des millions de locuteurs supplémentaires sur la planète alors que l’esperanto reste confiné dans sa bulle. A cet égard, allez proposer, comme je l’ai fait, à des jeunes européens* d’apprendre l’esperanto comme vecteur de communication plutôt que l’anglais et vous susciterez l’hilarité !

Un mot encore : certes, je n’ai jamais appris cette langue, mais j’ai lu différents textes qui lui ont été consacrés, de son genèse en relais d’un volapük moribond à la manière dont a été réalisé par Zemenhof le syncrétisme linguistique qui a servi à construire ce langage « artificiel », au sens non naturel ! Sur ce point-là, votre propos est discourtois et malhonnête car il vise à décrédibiliser ce que j’écris.

* Je l’ai fait auprès de jeunes Allemands et Scandinaves rencontrés à Dublin en 2018. Un hasard : je venais de voir une affichette annonçant des cours d’esperanto.


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