Serge ULESKI Serge ULESKI 19 janvier 2019 13:13

@Arogavox

C’est l’argument des abstentionnistes et des non-inscrits sur les listes électorales bien connus. Or, la crise de régime souhaitable d’une démocratie non-représentative viendra aussi et surtout des urnes, à défaut d’un mobilisation massive de dix millions de personnes ; ce qui n’arrivera pas. Les Gilets jaunes, (la France des retraités à moins de 1000 euros, des salariés à moins de 1500 euros pour un travail à temps plein  artisans et commerçants inclus —, des chômeurs et de ceux qui ne veulent plus d’une Assemblée aux ordres d’un président élu avec 18% des inscrits au premier tour et qui rafle toute la mise)... sont bien seuls finalement ; les couches moyennes urbaines ne descendront pas dans la rue ; aussi, à la France qui vote encore (entre 40 et 70% des inscrits selon les élections), on doit pouvoir contribuer à leur faire prendre conscience que leur bulletin de vote est tout autant susceptible de mettre en danger les troupes de Macron que le mouvement des Gilets Jaunes et ainsi provoquer une crise de régime et pas seulement une crise politique majeure  : les urnes et la mobilisation des Gilets Jaunes (mobilisation marginale en nombre même si d’une importance capitale sur un plan symbolique) devraient permettre de venir à bout d’un régime qui n’est plus constitutionnellement soutenable. Si tout le monde s’y met, on peut obtenir des résultats conséquents et irréversibles. 
 On ne peut pas à fois refuser la mobilisation terrain et celle des urnes ! ou bien alors, on choisit la résignation et la soumission ; la passivité. 


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