velosolex velosolex 26 janvier 2019 23:32

Je préfère m’en remettre à la bienveillance du boucher, plutôt qu’à son égoïsme, n’en déplaise à Adam Smith, car ainsi il ne mettra pas d’abat minable dans la viande hachée, par exemple.

C’est ce manque d’éthique qui nous a amené là où nous en sommes, et Carlos Gohn, en tôle, pour avoir trop pensé à sa pomme. Gâté, il faut le dire. Cela vient de très loin. La pomme, d’Adam et Eve, à celle de Guillaume Tell, de Newton, et de Chirac, nous en a fait voir de toutes les couleurs. 

Impossible de situer le sacré dans une définition, car il est de l’ordre de la transcendance, du dépassement. C’est pour cela que la religion l’a caricaturé, pour le récupérer à son profit.

Elle a fait une opa sur la volonté d’absolu et de sens de l’humanité. Les notions de bien et de mal ont été mises à dure épreuve, essorés par l’histoire. Certains ont dit que dieu était mort gazé dans les camps d’extermination. Et l’homme dans tout ça ?

Il a pris un « sacré » coup de vieux. Voilà tout ce qu’il nous reste du sacré….J’en ai trop dit. Et surement très mal. Eviter de faire du mal aux autres, c’est déjà un exploit. Pour attendrir les bouchers, faut il leur jouer du violon ? La viande sera t’elle plus tendre. Je n’ai pas le cœur à le dire. 

Comment se protéger du mal ? Mettre une petite laine autour du cou pour ne pas prendre froid. 


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