C’est avant tout le mouvement BDS (Boycott Désinvestissement
Sanctions) qui est dans le collimateur.
Pour s’immuniser contre les
réprobations sur son non respect du droit international dans le traitement
des Palestiniens, Tel Aviv assimile critique d’Israël et antisémitisme. Ce
stratagème avait déjà été relayé en France par Valls, Bernard-Henri Lévy, et
Finkielkraut en 2017, quand le parlement européen avait adopté une résolution
dictée par l’IHRA dont le Crif (qui a reçu Foutriquet cette semaine) s’était
déjà félicité du fait qu’elle «
identifie […] l’antisionisme à une
nouvelle forme d’antisémitisme ». Ce n’est donc que la continuation d’un pilonnage
médiatico-géo-politique.