Hervé Hum Hervé Hum 23 avril 2019 16:09

@maQiavel

Ce sont aussi les faits seuls qui m’intéresse et dénoncer les manipulations des mots et de leur sens, non pas les reproduire benoîtement comme vous.

La confusion, c’est celle de parler de prolétaire ou d’hommes libres, quand la condition réelle est celle de l’esclave où les mots ont pour seul but de dissimuler cette réalité. C’est cela la confusion et la manipulation dans laquelle vous vous complaisez. 

Quand votre liberté n’est que celle de servir de seule force de travail à votre patron, remplaçant le mot maître, où seul le mot a changé pour donner l’illusion d’une condition différente, vous êtes dans la condition réelle de l’esclave, traité en tant que tel, en tant que meuble et non en tant qu’être humain. C’est cela la réalité du terrain que votre confort douillé peut nier ou idéaliser sur la base de textes dont l’essentiel sont écrit par les maîtres et non les esclaves ou pauvres. Pour la très grande majorité des gens, c’est la manière dont il est traité qui importe, non pas d’être juridiquement libre tout en étant traité comme meuble, car le simple bon sens lui fait voir que sa condition réelle, sa « réalité du terrain » comme vous dites, ne correspond en rien au statut juridique qu’on lui vend. Idem pour le cas inverse.

C’est cela être déconnecté de la réalité du terrain, confondre réalité et imaginaire (de vos illustres penseurs, mais qui eux, savaient pourquoi ils voulaient faire passer leur imaginaire pour la réalité) et je ne vous souhaite pas d’en faire la cruelle expérience, celle d’être juridiquement un homme libre, mais dans les faits, êtres traité comme un outil que l’on jette après usage. Juridiquement, la femme est l’égale de l’homme, dans les faits, dans la réalité du terrain, elle voit que ce n’est pas tout à fait vrai. Selon votre postulat, comme c’est écrit juridiquement, c’est aussi la réalité du terrain et il faut se demander pourquoi il y a encore des femmes qui crient à l’inégalité, puisque qu’il est écrit le contraire !

Idem pour votre négation du fait qu’historiquement, les pauvres servent toujours les riches. Le fait que certains pauvres ne servent pas les riches parce que possédant un lopin de terre ou un outil de production, n’est pas la règle, mais l’exception à la règle et ne concernant qu’une minorité de pauvre, non la majorité.

Là aussi, faire croire que la richesse c’est posséder des biens est manipuler par la confusion, car la seule raison d’être de la richesse matérielle, c’est de permettre de capitaliser le temps de vie d’autrui, sinon, votre richesse matérielle, tout seul perdu sur une ile, même dans un palace avec des tonnes d’or et de diamants, fera de vous un pauvre, très pauvre. Là encore, c’est cela la réalité du terrain, le fait que sans personne d’autre, vous devez vous exploiter vous même et ne pourrez pas faire plus que ce que vous permet vos seuls bras Et si vous ne savez pas travailler la terre et attendez qu’on vous servent, vous mourrez de faim, tel un pauvre qui ne trouve pas de maître ou de lopin de terre !

Quant à mon exemple de l’épicerie, elle sert uniquement pour illustrer le fait que pour vous, seul le mot est à retenir, peu importe qu’il soit en cohésion avec son contenu. C’est la base de la manipulation, dissimuler par une fausse apparence des faits contraires qui sinon, ne seraient pas acceptés.



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