Hamed 5 avril 2019 12:55

@Taverne

D’accord avec votre pensée qui dit « Tant que l’on s’en tient au « Je » on est unique. » Oui, le je par lui-même est unique, tout être est unique, il ne peut pas être autres. Vous Taverne pouvez-vous être autre ? Ce n’est pas possible matériellement et idéalement, donc humainement. 

De la même façon, une pierre ne peut pas être un arbre, la terre ne peut pas être le soleil. 

Et lorsque vous dîtes «  Mais quand on passe au « Moi », on est en danger de dédoublement, de multiplicité même  », votre proposition du « moi » traduit votre sens du je qui n’est plus « je » puisque celui-ci laisse son identité première et malgré lui se transforme en moi. Dès lors le moi n’est pas le je puisqu’il se dédouble dans son extériorité qui est là, et il n’a pas le choix le « je » doit laisser le « je » qui ne lui donne rien. Sinon que serait d’être je. Aurait-il quelque utilité dans le je dans son être ? Aucun.

Et c’est la raison pour laquelle lorsque vous dîtes j’écris, je travaille, je mange ou n’importe quelle action que le je fais, et combien même il est unique, il n’est plus unique, il devient « moi j’écris, moi je travaille, en clair le je est avec son extériorité. Si vous voulez il se dédouble, il se multiplie et c’est ce passage qui fait qu’il devient moi, i.e. le je n’est plus je, il est en action pour ce pourquoi il est. 

Et vous ajoutez, Taverne, et de complexité bien inutile. Oui pour le je, parce qu’il est un je unique, mais non pour le moi, qui se dédouble, se multiplie et donc se complexifie au point qu’il peut tuer son je, ou se condamner en tuant un autre je comme lui. Et c’est la raison pour laquelle dans mon écrit j’ai essayé d’être concret en parlant d’instances complexes et essentielles qui travaillent dans ce je qui est certes unique mais existant dans un »étant", et c’est cet étant sous la double impact de l’intériorité et l’extériorité qui donne ce pourquoi il est dans son existé.

J’espère me faire comprendre dans mes mots qui ne sont en rien de la philosophie mais simplement en cherchant à tenter de cerner son essence. Si je cite Fichte, c’est simplement je me vois en lui dans ses mots qui me semblent sont aussi étrangement mes mots..Cdl


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