Hamed 28 avril 2019 14:44

@Christian Labrune

Bonjour Christian, 

Tout d’abord merci pour le post. Je n’ai pas pu vous répondre vite, des obligations, sinon votre réponse est intéressante à plus d’un titre. Et vous me paraissez très documenté en philosophie. Cependant je regrette de vous le dire, « combien même vous êtes bien documenté en philo, il demeure que vous ne pensez pas philo. »

Penser philo est « être près de vous-même », et je regrette encore de vous le dire, « vous n’êtes pas près de vois-même. Vous êtes vous-même, et c’est tout. » Vous pensez votre pensée mais la pensée ne pense pas en vous, elle pense ce que vous voulez penser.

Penser philo c’est pensée sa pensée, c’est demander de ce qu’il est, c’est dans un certain sens refuser à la pensée de ne pas penser comme je le veux, mais de penser en moi comme la pensée elle-même pense. Ou, au contraire, aller à l’essence de la pensée, en espérant que l’essence m’éclaire. 

Pour que vois me compreniez, et c’est un peu ce que fait Malebranche dans sa « prière exaucée », il cherche à parler à l’essence, à aller au-delà de la pensée. Par contre vous, Christian, vous restez prisonnier de votre pensée, et vous ne la pensée comme un simple quidam qui ne demande pas son reste. Vous vivez, vous existez, et cela vous suffit ce que vous êtes. 

Documenté sur les grands de monde, ces grands vous les classez et je regrette de vous le dire encore dans votre petite pensée. Et je précise que la pensée est immense, elle n’a pas de fin, mais c’est vous qui demandez qu’elle soit petite. Alors, « elle est petite, selon votre vœu. »

Comme j’avais parlé du voleur, le voleur vole les autres grâce à sa pensée. Pour voler, il faut qu’il pense. Pour cibler sa proie, c’est sa pensée qui le fait à travers son libre arbitre et fait ce choix inscrit dans sa pensée. Le voleur est donc prisonnier de sa pensée, et tout vient de sa pensée y compris son libre-arbitre et ce pourquoi il est. Quand il vole, il n’est pas conscient qu’il vole, parce qu’il vole, pris dans l’action de son vol. Pour lui, il ne fait pas du mal, pour lui, c’est un moyen de survivre, ou simplement un moyen contre lequel, il ne peut rien, parce qu’il est ce qu’il est.

Le voleur sait qu’il est un voleur, il a conscience qu’il vole, mais il ne fait rien pour lutter contre ce mal. Il ne se remet pas en question. Il ne cherche pas à se comprendre. Il est ce qu’il est dans sa destinée. 

Je vous dis l’exemple du voleur pour vous expliquer ce qui est parler à sa pensée. Donc Christian, méditez, voyez en vous. L’essentiel est d’être bien dans sa peau, si vous l’êtes, Christian, oubliez mes mots. 

PS. Si vous avez un texte ou un livre de Malebranche, montrez-moi le site où je puis trouver les mots qui figure tout au début de votre réponse. Ou si vous avez un texte de lui dans votre ordinateur, je vous donnerais mon e-mail pour me le transmettre. Merci d’avance


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