JC_Lavau JC_Lavau 29 juillet 2019 12:11

@baldis30. Les feuilles et le bois d’un arbre n’incorporent qu’une petite minorité de l’eau qu’ils absorbent. De loin le plus gros est évaporé par les stomates, donc restitué à l’atmosphère. Pour le reste, ces grandes végétations sont les meilleurs ralentisseurs de crues, et d’abord des crues d’orages : le temps de restitution à l’écoulement de surface se compte au minimum en heures, et en jours, semaines voire mois si le sol est profond.

OK, les renouées du Japon incorporent plein d’eau, sans beaucoup se fatiguer à faire du squelette ligneux. Ce qui concourt à leur caractère envahissant.
 
Tu éructes contre les forêts minières, optimisées voici longtemps pour faire des poteaux de mines. Je n’objecte pas à tes objections. Mais nous attendons tes contre-propositions. Considérer aussi les effets drastiques sur l’évolution du sol sylvestre, des plantations serrées de résineux : podzolisation.
Je n’ai pas oublié qu’en Margeride  sans doute vrai en bien d’autres coins du Massif Central  « Si c’est des résineux, c’est tout à l’Etat, si c’est des fayards, c’est des particuliers ». Ce qui pose bien des questions quant aux responsabilités sur les filières de bois d’oeuvre. En charpente domestique comme en charpente navale, je serais fort désireux de voir des plantations d’ormes, si ces derniers n’étaient si vulnérables et bientôt éteints par la maladie. C’était un bois de grand choix.
Qu’il n’y ait plus guère de géographes économistes n’implique pas que le besoin en soit éteint ; juste que les structures étatiques ou para-étatiques sont défaillantes.
Comment corriger cette dégringolade ? Autre bonne question.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe