Nicole Cheverney Nicole Cheverney 11 août 2019 18:01

Bonjour à tous,

Au nombre de commentaires hostiles à l’UPR, j’en conclue que de proposer une sortie de l’Union Européenne par la clause de retrait prévue avec l’article 50, provoque chez certains une peur irrationnelle, alors que la majorité de la population est d’accord pour dénoncer l’UE et ses diktats, et vouloir en sortir. Contrairement à ce que racontent les media.

Que je sache, je n’ai pas lu autant d’insultes et d’insanités sur un candidat, que celles proférées sur Asselineau sur ce site. Mais je ne suis pas là pour faire son avocate, je pense qu’il est suffisamment grand pour se défendre tout seul, et de plus, avec dignité.

Mais parlant de l’article 50 qui pourtant juridiquement et constitutionnellement est riche d’enseignement.

D’abord, parce qu’il constitue une clause de retrait. On n’imagine pas dans la vie courante, un contrat quelconque sans possibilité de retrait. C’est la raison pour laquelle, j’ai bien souligné que cette « clause de retrait », dans le Traité sur l’UE constituait une « faille » dans le verrouillage prévu par les rédacteurs des traités. Et qu’il était du devoir de tous les politiciens de s’en emparer, pour faire valoir ce droit au retrait.Qu’attendent-ils ? Ils devraient tous, alors qu’ils sont les premiers à critiquer l’UE, à se précipiter pour faire jouer l’article 50.

Or, qu’a-t-on constaté jusqu’à présent ? Qu’il est passé sous silence, qu’il est ignoré. Voire, mépris, déconsidéré auprès de l’opinion publique, tout politicien qui ose s’en prévaloir.

Et puis il y a les politiciens qui inversent la problématique en prétendant pouvoir renégocier certains traités. Alors qu’ils savent pertinemment que toute renégociation demande l’aval de la totalité des 28 pays-membres de l’UE. Fastidieux, long et au final très incertain sur l’issue donnée à leur demande de re-négociation. 

Donc, un leurre de plus de leur part, ils n’ont aucunement l’intention de sortir de l’UE, ni même d’en reconsidérer le moindre de ses traités. C’est le serpent qui se mord la queue.

L’avantage de l’article 50, c’est qu’il n’est pas une petit article noyé parmi des dizaines d’autres et insignifiant comme j’ai pu le lire parfois.

Quelle est sa nature ? C’est peut-être l’article principal de l’UE. Puisqu’il remet tout en cause. C’est un mécanisme de retrait volontaire et unilatéral. Et là, c’est important juridiquement, car c’est le pays demandeur qui décide de le faire, il n’a pas besoin de demander la permission . Et sur ce point j’insiste bien.Ce qui n’empêche pas le dit pays d’informer le Conseil Européen et ce dernier proposera des orientations vers la conclusion d’un accord sur les modalités du retrait« . Propositions qui ne manqueront pas de ressembler à du chantage, à mettre les bâtons dans les roues, à manœuvrer dans tous les sens pour faire capoter au pays demandeur, le retrait. Comme on a pu le voir avec le Brexit.

Enfin, les »traités de l’UE cessent de s’appliquer au pays concerné dès la date d’entrée en vigueur de l’accord ou dans les deux ans à dater de la notification de retrait."

Qui aujourd’hui pourrait se satisfaire de l’UE ? De sa politique ? Pas grand monde. Mais surtout ce qui est remarquable, c’est la peur panique qui anime les européistes, devant une opposition déterminée.

Cette opposition, aujourd’hui, je ne la vois guère, et c’est la raison pour laquelle il est urgent d’informer les Français qui l’ignorent la plupart du temps, de l’existence de ce moyen juridique. La seule opposition qui me semble la plus logique, c’est l’UPR qui l’incarne, à travers le Frexit, par analogie au Brexit. 

 


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