charles bories (---.---.45.145) 4 avril 2007 20:00

Si je peux abuser de votre hospitalité, puis-je vous poser cette dernière question ? Que pensez-vous de ce communiqué du 15/12/2005 qui a été adressé à l’AFP, à Reuters et à divers médias internationaux en anglais, allemand, espagnol, italien, portugais et néerlandais par le « forum MSN Louis XVII » ?

Communiqué du forum Louis XVII :

http://groups.msn.com/forumLouisXVII

Grâce à la preuve irréfutable apportée par l’enregistrement réalisé le 15/12/1999 par la Société Gédéon, http://www.gedeonprogrammes.com, les animateurs du forum Louis XVII viennent d’établir qu’il est impossible que le cœur inhumé à Saint-Denis, depuis le 8 juin 2004, soit celui de Louis XVII.

Le haut du cœur analysé en avril 2000 ne présente en effet aucune trace de perforation cylindrique, qui devrait être obligatoirement visible aujourd’hui encore, en raison de l’état de dessiccation absolue du viscère depuis deux siècles, si c’était le même que celui qui a fait l’objet de l’acte notarié établi par Me Tollu le 22 juin 1895, lors de sa remise solennelle, entre les mains de représentants de la branche aînée des Bourbons d’Espagne.

A cette date, ainsi qu’en témoigne le fac-similé d’une photographie réalisée en 1894, versée au débat sur Internet par le Cercle d’Etudes Historiques sur la Question Louis XVII, le viscère était directement fixé au haut de l’urne par un petit cylindre en cuivre, alors qu’aujourd’hui il est au milieu de l’urne et attaché par un fil d’apparence métallique, qui le transperce dans son tiers supérieur.

Ce cœur identifié en 1894-1895 est nécessairement un cœur qui n’était pas en état de dessiccation absolue, lorsqu’il a été fixé tel quel au haut de l’urne par le Dr Gabriel Pelletan, qui aurait retrouvé, selon le récit qu’il en a fait en 1854, et dans des conditions que d’aucuns ont jugé « miraculeuses », le cœur de « Louis XVII », prélevé par son père le Dr Philippe Pelletan, le 9 juin 1795.

Grâce aux recherches menées par les historiens, il s’avère que ce cœur qui aurait été découvert après le saccage de l’archevêché de Paris, le 5 août 1830, présentait « une couleur rouge foncé ( le Dr Pelletan n’en avait pas exprimé le sang )  » ; cette seule caractéristique est, parmi d’autres, en totale contradiction avec le cœur desséché et durci, que le Dr Philippe-Jean Pelletan avait déposé, après de multiples péripéties, et pendant des années dans un tiroir de son bureau, sans aucune précaution de conservation.

Or c’est ce cœur qui sera remis en 1828, entre les mains de Mgr de Quelen dans un vase en cristal, qui sera brisé lors du saccage de l’archevêché ; les quinze débris retrouvés peu après seront déposés dans l’urne identifiée en 1894 - 1895 et sont absents, depuis une date inconnue, de l’urne qui a été ouverte le 15/12/1999.

Le cœur analysé en l’an 2000 ne peut être ni le cœur identifié en 1895, ni celui que le Dr Philippe Pelletan a prétendu avoir prélevé lors de l’autopsie de l’enfant décédé au Temple, le 8 juin 1795, sous l’identité, imposée par les révolutionnaires, de Louis Charles Capet, fils du roi Louis XVI et de la Reine Marie-Antoinette, ou Louis XVII pour les Français fidèles aux Lois Fondamentales du Royaume de France.

Il est donc impossible que le cœur, actuellement inhumé à Saint-Denis, soit celui de Louis XVII ; la question Louis XVII n’est toujours pas résolue.

Pour en savoir plus :

http://groups.msn.com/forumLouisXVII ; http://www.chez.com/louisxvii/


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