Garibaldi2 24 août 2019 18:30

Il semble que certains ici, ignorent tout de l’Histoire : Staline a mis fin en 1933 au traité de Rapallo signé en avril 1922 avec la République de Weimar, donc plus de collaboration avec l’Allemagne dans le domaine militaire.

Le 26 janvier 1934 la Pologne a signé avec l’Allemagne un pacte de non agression.

En septembre 1935, la France et l’URSS ont signé un traité d’assistance militaire mutuelle :

Article 2 du traité :

« Au cas où la France ou l’URSS seraient l’objet d’une agression non provoquée de la part d’un État européen, malgré les intentions sincèrement pacifiques des deux pays, l’URSS et réciproquement la France se prêteront immédiatement aide et assistance ».


L’état-major français sabotera tout simplement le traité.

Staline qui est un salaud mais pas un con se rend compte que la passivité anglo-française est totale lors de la guerre en Espagne (1936) pendant que Hitler et Mussolini assistent militairement Franco sans que les ’’démocraties occidentales’’ ne bougent le petit doigt !

L’URSS ne participera pas aux accords de Munich (septembre 1938) dont la Pologne profitera pour s’emparer d’une partie du territoire de la Tchécoslovaquie.

Staline a demandé à plusieurs reprise aux Français et aux Anglais d’obtenir l’accord de la Pologne pour que les troupes soviétiques puissent passer par le territoire polonais pour attaquer l’Allemagne. En vain (excellent documentaire sur le sujet il y a quelques mois sur une chaîne Histoire de Canalsat).

’Depuis 1935, l’Union soviétique a entamé des négociations avec le Royaume-Uni, la France et la Pologne pour créer l’alliance anti-nazie. Les Soviétiques insistaient pour inclure dans le traité d’alliance le droit d’intervenir militairement dans une ceinture de pays allant de la Finlande à la Roumanie, en cas d’une attaque allemande ou la subversion des régimes pro-nazis dans ces pays, ainsi que le soutien militaire de la France et du Royaume-Uni en cas de guerre avec l’Allemagne. Les négociations ne sont pas faciles, en particulier avec la Pologne, en raison de la méfiance mutuelle après le conflit écoulé en 1920 et le fait que la Pologne avait signé avec l’Allemagne un Pacte de non-agression en 1934, la Pologne et la Roumanie ont refusé de permettre le passage des troupes soviétiques sur leur territoire, craignant pour leur sécurité. Avec l’échec des négociations, les Soviétiques ont renoncé à leur politique et le 23 Août 1939 est signé le pacte Molotov-Ribbentrop avec l’Allemagne.’’

source : http://boowiki.info/art/campagne-pologne-2/invasion-sovietique-de-la-pologne.html

Quand l’URSS entre en Pologne, elle récupère des territoires peuplés de Biélorusses et d’Ukrainiens, territoires qu’elle avait concédés à la Pologne en 1921 par le traité de Riga (https://fr.wikipedia.org/wiki/Paix_de_Riga).

Les USA ont continué à commercer avec l’Allemagne jusqu’en décembre 1941, date à laquelle c’est l’Allemagne qui a déclaré la guerre aux USA (après Pearl Harbour).

Les camions de l’armée allemande étaient fabriqués par Ford et Général Motors. IBM a fourni aux nazis le système de fichage de la population allemande :

’Dès 1934 la filiale allemande d’IBM, Dehomag (pour « DEutsche HOllerith MAschinen Gesellschaft ») fournit au régime nazi des machines mécanographiques de poinçonnage de cartes perforées qui servent au réarmement, à la gestion de la force de travail des prisonniers politiques et aux nombreux recensements de la population allemande dès 1933, ce qui fit de Dehomag la filiale d’IBM la plus profitable à la fin des années 1930. En parallèle, ces mêmes machines servirent au décompte de la population juive dans les ghettos et les camps de concentration durant la seconde guerre mondiale. Ce sont aussi ces recensements efficaces, contenant des données ethniques et religieuses, qui permirent aux nazis de se saisir rapidement et presque totalement des populations de Juifs et de Roms en Allemagne et, avec une efficacité plus variable, dans les autres pays sous domination allemande.’’

source : https://fr.wikipedia.org/wiki/IBM

Le PCF est interdit par le gouvernement Daladier dès septembre 1939 et se trouve de facto dans la clandestinité.

La grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais, organisée par les militants du PCF (mentionnée déjà dans la file) commence le 27 mai 1941. Cette région est sous l’administration militaire allemande et la grève y est interdite. C’est une militante communiste, Emilienne Mopty, qui prend la tête des manifestations. Résistante, elle transportera des explosifs et des armes, puis, trahie elle sera arrêtée en septembre 1942 et décapitée en Allemagne en janvier 1943. 

Barbarossa, nom de code allemand pour l’invasion de l’URSS, ne commencera que le 22 juin 1941, soit après le déclenchement de la grève du Nord-Pas-de-Calais.


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