Ilan Tavor aka Massada 30 octobre 2019 15:08

Oui, en Iran les Ayatollahs se marrent bien pendant que le peuple iranien souffre de leur incurie.
Depuis le retour des sanctions américaines, le taux de chômage a fortement augmenté, passant de 11,8% en 2017 à 15,4% en 2019.
 

L’inflation, qui entraîne la hausse des prix et une dépréciation de la monnaie, a atteint des niveaux spectaculaires, avec un pic à +40% en novembre passé, allant jusqu’à +60% sur l’alimentation. Le prix des voitures a quadruplé. Le FMI a également noté une récession dans le pays de -6% en 2019.
 

Et pour cause, les sanctions ont totalement coupé les transactions bancaires avec l’étranger, provoquant une paralysie du commerce.
 
Le nombre de touristes chute. Le pays reposait particulièrement sur ce secteur pour faire face aux baisses des exportations de pétrole. 
 
Les perspectives d’accord commercial entre la Chine et les États-Unis ont fait retomber le prix du baril de brent sous les 62 dollars. C’est une mauvaise nouvelle pour l’Iran.

 

Le pays ne vend plus que 200 à 400 000 barils par jour contre 2,5 millions avant le rétablissement des sanctions américaines en novembre 2018. La Syrie, tout comme la Turquie et la Chine, fait partie des rares pays à acheter le pétrole iranien, en très petites quantités.
 

Ca fait rire les Ayatollahs, rira bien qui rira le dernier


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