martinez 16 novembre 2019 13:29

 Poulidor n’était pas dénué d’intelligence tactique, mais il n’aimait pas « avoir la pression », comme on dit de nos jours ; il aimait vraiment le vélo, l’effort de pédaler, et un mélange de tranquillité et de convivialité qu’on peut (qu’on pouvait) trouver dans ce sport ; Anquetil lui aimait gagner et se la péter un peu comme on dit de nos jours ; j’ai souvenir de ses commentaires à la télé, hautains et dédaigneux ; j’entends encore aussi comment il veut « consoler » Poulidor à l’arrivée du Tour 64 : tu es un beau perdant, c’est vraiment bien de réagir comme tu le fais, etc. Un modèle de condescendance ! Il est avéré enfin qu’Anquetil a tout fait ensuite pour que Poulidor ne gagne pas le Tour 66. Bref, une belle enflure, mais c’est lui qui continue d’inspirer certains écrivains du cyclisme, bien pensants de gauche, style Paul Fournel, alors que Poulidor est très rarement cité ou étudié en lui-même ; dans son dictionnaire amoureux du Tour, Christian Laborde (le Nougaro de la littérature cycliste) ne parle de Poulidor qu’à travers l’étape du Puy de Dôme de 64. Bref, qu’ils aillent se faire foutre, et salut à toi Raymond. 


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