Coriosolite 4 décembre 2019 21:35

Bonsoir,

Qu’y a il donc à fêter ?

Une autre jacquerie qui succède à des centaines d’autres tout au long de l’histoire de France depuis le moyen-âge ?

Et qui connait la même fin que les autres : un échec prévisible. Parce que ces colères populaires sont soudaines, spontanées et par-delà passagères.

Les GJ c’est au départ une révolte anti-fiscale qui unit des couches très diverses et qui bénéficie de la sympathie de la population.

Mais cette révolte populaire -aux deux sens du terme- rencontre d’emblée l’hostilité des syndicats et de la gauche. 

Syndicats et partis de gauche qui voient d’un mauvais œil ce qu’ils ressentent comme une dangereuse remise en cause de leur prétendu monopole de la représentation du peuple.

Une fois de plus il aura manqué à un mouvement populaire spontané et inattendu la conscience politique qui fait qu’une révolte débouche sur une révolution.

Une conscience politique qui doit s’incarner, c’est ainsi, dans un homme ou une femme qui saura traduire en langage politique puis en suffrages cette volonté de sortir de cette détresse économique et identitaire.


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