Pascal L 18 janvier 2020 04:32

@phan
L’article référencé indique que le piratage est quasi-impossible en conditions réelles. Ceci dit, en théorie, le piratage d’un avion n’est pas totalement impossible mais le système de l’avion n’est pas juste un ordinateur windows connecté à Internet. S’il est connecté à des réseaux spécialisés, les protocoles ne permettent pas de le reprogrammer ni même d’activer les fonctions vitales qui sont réalisées par des processeurs non connectés et redondés. Sur Airbus, les fonctions sont triplées avec un test majoritaire en sortie. Les ordinateurs qui exécutent les mêmes calculs sont programmés par des équipes différentes. Pour les fonctions vitales, les calculateurs n’ont pas de système d’exploitation (ni Windows, ni Linux...). Ils ne font que des entrées/sorties (capteurs et commandes) et des calculs.

Quand aux crashs du 737 max, ils n’ont rien à voir avec un piratage mais nous montrent à quel point les processus de contrôle sont faibles dans une entreprise qui est principalement pilotée par la finance et où les ingénieurs ne sont plus concernés par les décisions de haut niveau. Ces accidents montrent aussi que l’organisme de certification (ici la FAA), censé être indépendant, a été compromis. C’est inquiétant pour l’ensemble de l’industrie et pas seulement pour Boeing. La cupidité pilote le monde et la vie n’a aucun prix pour les prédateurs.


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