Pascal L 29 janvier 2020 14:51

@JL
C’est bizarre, mais quand je vous lis, j’ai l’impression que nos définitions d’égalité et d’équité sont inversées... L’équité est lié à la justice naturelle et à l’impartialité ; elle n’est aucunement synonyme d’égalité (autre définition ici) bien que la syntaxe de ce mot soit dérivé de l’égalité.
Les régimes spéciaux se caractérisent surtout par une gestion par des organismes différenciés qui peuvent dans certains cas rompre la notion de justice. Lorsque la retraite est principalement financée par des usagers qui n’ont pas la possibilité d’aller voir ailleurs, il est peut probable que ce système soit juste, mais si le complément de retraite est directement financé par le salarié, il n’y a aucun problème à ce que la somme versée soit différente. Nous pouvons donc avoir un régime unique qui tient compte de ce qui a été versé, de la pénibilité du travail, de l’âge choisi de prise de retraite et de la solidarité envers ceux qui n’ont pas pu avoir une carrière complète ou qui ont fait des sacrifices pour développer une entreprise où qui n’ont pas pu avoir de salaire suffisamment élevé. Souvent les régimes spéciaux ne prévoient pas de solidarité et cela est injuste. D’ailleurs, identifier ce qui ressort de la solidarité permettrait de frapper aux bonnes portes pour le financement. Lorsque j’étais salarié d’un grand groupe dans les années 80 et 90, je cotisais déjà à 120%, je payais donc 20% de plus que ce que je pouvais espérer en retour. Je ne connais pas le bilan aujourd’hui, mais cela ne peut être que pire. Ma retraite est bien inférieure à mes cotisations. Pour les générations à venir, ce sera encore pire. La justice voudrait que nous trouvions d’autres pistes pour financer la solidarité. Le PIB n’a fait qu’augmenter dans l’intervalle...


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