eric 11 février 2020 16:46

@Pierre JC Allard

J’ai un non moindre mépris pour ceux, qui au nom d’idéologie obscurantistes, veulent légaliser l’élimination des vieillards, anormaux, et autres non conformes. 

Car c’est de cela qu’il s’agît.

Si on se fie aux statistiques, une bonne partie d’entre nous est déjà aidé à partir d’une façon ou d’une autre. 

Mais dans l’ensemble, ce n’est pas vraiment légal. Tout un chacun peut se procurer les moyens pour ce faire. Ceux qui ne sont pas isolés, peuvent trouver un proche assez aimant pour prendre le risque. Les dits proches aimant peuvent aussi décider en leur âme et conscience que « c’est meilleur pour lui », pour quelqu’un hors d’état de choisir ou de s’exprimer. Il peut y avoir des médecins compréhensifs.

L’important est qu’il ne soit pas considéré comme normal, habituel, voir bénéfique, de tuer quelqu’un.

L’important est que prendre la responsabilité de tuer mette justement en jeux ta responsabilité. « J’aime tellement cette personne que je prend le risque d’avoir des ennui avec la société, et des problème moraux avec moi même ». Pas, « j’ai coché toutes les cases, y compris notamment, »elle est bien d’accord, donc c’est bon« , adieux mémé ». Pas, c’est pas grave, il est payé pour cela et c’est un spécialiste. Pas un moment de fatigue du médecin, comme dans l’article, ou du patient, comme cela arrive.

Le Docteur Schneefganz, je crois, fut un des précurseurs des soins palliatifs en France à Grenoble. je l’ai longuement entendu sur ces questions. De mémoire : Au tout début, ils expliquaient aux gens de mémoire, voila, on peut vous maintenir de façon à ce que vous soyez dans la dignités, sans souffrance, en vous accompagnant médicalement et humainement. Si vous voulez en finir tout de suite, vous le dites, sinon, par la suite nous ne vous aiderons pas à mourir. 

Il n’ont jamais eu de volontaires au départ, ni de plaintes.

Je pense qu’il ne peut pas et ne doit pas y avoir de légalisation du fait de donner la mort. De critères ; de bon choix. Les gens qui exigent un texte sont des idéologues. Que leur importe en pratique ? Tu t’achète ton médoc, tu prends trois fois la dose pour être sur de ne pas te rater et hop ? Quels besoin de faire intervenir des tiers ? Quels besoin de se justifier ? Quel besoin d’un e approbation sociale pour une acte essentiellement individuel. Quel besoin de personnels compétents ? Tous les gens que je connais qui on décidé d’en finir, dont 2 couples, qui l’ont fait ensemble, se sont très bien débrouillés.

Je me souviens notamment de ceux qui sont nos voisins de cimetière et que j’ai croisé sur place, nettoyant leur concession, avant de se donner la mort pour ne pas finir séparé l’un de l’autre. Je pense à eux en lisant cet article.

Le but des exigences euthanasique est de désacraliser la vie et l’humain.
Pourquoi pas ? Sacré veut dire, qui inspire une vénération profonde, un respect religieux. C’est cela qui les défrise. Si la vie n’est pas sacré, alors tout est possible , tout est permis comme dirait Dostoïevski.

On a déjà essayé différentes variantes de ce matérialisme. Notamment les socialismes nationalistes et internationalistes. Si au fond certaines vie sont inutiles pour des raisons objectives, alors les bénéfices de leur disparition pour l’individu et la collectivité peuvent tout justifier. 


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