machin 11 février 2020 05:56

Peste soit des bien pensants et de leur morale en kit.

Certes, il y aurait beaucoup dire sur les médecins, en fait, autant que sur les plombiers ou les enseignants, mais l’auteur se trompe de cible.

Attaquer la médecine hospitalière et surtout le personnel hospitalier, c’est se tirer une balle dans le pied.

Lorsque l’on choisit d’exercer à l’hôpital, c’est plus certainement par choix philosophique que par esprit de lucre.

Si je devais classer les gens par valeurs humaines, il est évident que les hospitaliers arriveraient en tête, très, très loin devant les mercenaires de la santé qui font le même travail, dans de bien meilleures conditions,à des conditions financières scandaleusement abusives, pour un résultat identique à celui l’hôpital.

Mais les erreurs médicales de l’hôpital sont toujours surmédiatisées et celles des cliniques étouffées, avec la complicité des scélérats que nous nous imposons à chaque scrutin... Le résultat est prévisible.


Partout dans notre société, l’on privatise les bénéfices et l’on mutualise les pertes.

L’enseignement privé renvoie les cancres vers la laïque , et les cliniques les mourants vers l’hôpital, c’est un fait indéniable.

Concernant la fin de vie comme tout un chacun, je suis concerné, et l’ai déjà tristement vécu plusieurs fois.

Il m’est même arrivé de donner mon consentement pour une fin plus rapide pour des proches, comme je l’espère, l’on aura l’humanité de le faire, en son temps pour moi.

Tout autre agissement ne relèverait que d’un profond égoïsme, irréfléchi, mais tout de de même honteusement égoïsme.


Ma mère a fini sa vie, victime de l’Alzheimer.

Mon grand regret inconsolable, c’est justement de n’avoir pas eu les moyens et surtout le courage de la tuer avant qu’elle ne finisse en légume.


C’est pourtant ce qu’elle aurait voulu...

Comme moi, et probablement comme vous.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe