amiaplacidus amiaplacidus 22 mars 2020 17:16

@Gérard Dahan
Les Suisses ont commis une grosse, très grosse erreur : une fois la pandémie déclarée en Italie, ils n’ont pas fermé la frontière et les frontaliers italiens sont venus travailler sans contrôle sanitaire, ils ont contaminés la Suisse.

Pareil avec la France, malgré un foyer très proche (La-Balme-De-Sillingy en Haute-Savoie), les quelques 85.000 frontaliers français qui travaillent à Genève sont passés sans problème. Il faut dire que certains de ces frontaliers sont essentiels : la moitie du personnel hospitalier de Genève est frontalier.

Maintenant, il y a des contrôles strictes à la douane, les soignants ont un badge et des voies douanières dédiées où ils passent rapidement, les autres travailleurs font la file d’attente et doivent justifier leur déplacement.
Tout autre franchissement de la frontière est interdit, fini d’aller boire un petit blanc avec d’anciens collègues retraités comme moi.

Les supermarchés proches de la frontière, qui ont une très grande clientèle suisse, tirent la langue.

Si la Suisse est très contaminée, en revanche, elle a, selon votre tableau, un très bon rapport létalité/cas détectés : 1,28 %, à mettre en perspective avec celui de la France 5,52 % ou de l’Italie 9,84 %.
Cela est peut-être dû à un système de santé très cher, mais efficace, même s’il a besoin de personnel étranger.
Personnel qu’il trouve facilement, une infirmière en Suisse gagne 3 à 4 fois plus qu’en France, avec plus d’heures hebdomadaires, mais des conditions de travail luxueuses par rapport à la France.
Alors, les hôpitaux français frontaliers, Annemasse, Saint-Julien, Annecy, etc, manquent cruellement de personnel.

Le personnel hospitalier est SCANDALEUSEMENT sous-payé et sous-équipé en France, on en paye maintenant le prix.
Enfin, ceux qui payent, c’est les riens, les riches sont bien à l’abri.
 


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