Jean Dugenêt Jean Dugenêt 26 avril 2020 09:06

@DACH

Trois nuits durant, Villeneuve-la-Garenne aura rompu le silence monotone du confinement. Dimanche 19, lundi 20 et mardi 21 avril, la commune des Hauts-de-Seine aura veillé au son des sirènes de police, à la lumière des feux d’artifice et aux effluves de poubelles incendiées. Le spectacle d’une révolte urbaine provoquée par la blessure grave, samedi 18 avril, d’un homme de 30 ans percuté par la portière d’un véhicule de police banalisé soudainement ouverte alors qu’il s’en approchait.

Dès le samedi soir, un attroupement tendu avait laissé présager l’onde de choc propagée par la diffusion à grande échelle de l’image de Mouldi C. au sol, quelques minutes après l’accident, hurlant sa douleur. Dans une vidéo diffusée sur Snapchat, on entend un homme choqué s’écrier : « Il n’a plus de jambe ! » Un deuxième enregistrement montre un autre homme s’adressant aux policiers qui entourent la victime, au sol : « Mais c’est quoi, ça ? On vous demande de montrer l’exemple, pas de tuer les gens ! »

Le lendemain, confinement et effet des réseaux sociaux aidant, le choc se transforme en révolte. Une première nuit de tension au schéma relativement classique : les jeunes allument des feux d’artifice, parfois en direction des policiers, ils incendient...

La suite est sur Médiapart ce matin. Le titre :

A Villeneuve-la-Garenne, retour sur une colère raisonnée

Quels bandes de salauds à Médiapart ! Ils défendent la racaille. Et puis on a dit que c’était « l’indifférence générale ». Allez les fachos ! Enervez-vous un peu !


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