Pascal L 5 mai 2020 18:09

@JPCiron
« Quand on ne sait pas, on doit dire simplement « je ne sais pas ». Certains préféreront invoquer les Esprits, les miracles ou les envoûtements »Face à des événements que l’on ne comprends pas, dire « je ne sais pas » est sain, mais on peut ne pas savoir et relier tout de même le phénomène à une intervention surnaturelle à partir des éléments observés. Tout ne se ramène pas à de la psychiatrie. En particulier, ce que nous appelons les guérisons inexpliquées. Certes, elles sont bien inexpliquées, mais elles interviennent dans un contexte particulier qui la relie à une intervention surnaturelle. Comme j’ai déjà reçu une telle guérison dans un contexte où elle a été annoncée 3 jours à l’avance (c’est ce que nous appelons des paroles de connaissance) est s’est passée pendant une messe, l’origine surnaturelle ne fait que peu de doutes pour les témoins. Par ailleurs, je n’avais rien demandé pour moi et je n’étais pas explicitement désigné par les paroles de connaissance, donc je n’attendais rien pour moi, mais j’espérais une guérison pour des personnes pour qui j’ai prié. Le cerveau est puissant, mais là... Je connais d’autres personnes qui ont reçu une guérison de ce type, il ne s’agit donc pas d’un phénomène isolé.
Ce type de guérison n’est pas destiné à convaincre la terre entière, mais s’adresse toujours à une personne désignée qui peut comprendre le message. Vous n’êtes pas concerné par le phénomène, donc continuer à l’ignorer... mais pour nous l’explication psychiatrique ne peut pas tenir. Quelqu’un (ce n’est pas moi, mais je connais) qui guérit instantanément d’un cancer du foie en phase terminale, ce n’est ni normal ni un syndrome psychiatrique.

Quand à vos références psychiatriques, la première semble intéressante mais souffre d’un biais méthodologique. Les descriptions semblent bien faites, mais les conclusions sont affirmées sans relation avec la réalité, ce qui me paraît un peu gênant. Nous sommes plus dans l’affirmation d’autorité que dans la démonstration. La deuxième étude part peut-être de constations faites sérieusement, mais le contexte d’observation n’est pas décrit et comme cela ne correspond pas du tout à ce que j’observe, je me demande d’où ça sort. 
La troisième étude traite de la scientologie qui est une secte dont l’objectif est de prendre le contrôle des adeptes. Cela n’a aucun rapport avec la religion que je peux vivre. Il y a effectivement des différences essentielles entre les religions. L’islam vit la relation au divin comme une forme de soumission absolue (c’est le sens du mot islam) alors que les Chrétiens se sentent libérés par l’amour de Dieu qui donne une joie durable. Agir par amour ne conduit pas au même état d’esprit que d’agir sous la contrainte d’une loi et cela crée effectivement des distorsions d’une religion à l’autre. C’est donc la faiblesse des deux premières études de ne pas avoir différencié les attitudes religieuses. Mettre toutes les religions sous le même chapeau est une faute méthodologique.


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