Bonjour, Orélien

La question que vous posez est très pertinente. Elle prend même une dimension supplémentaire au fur et à mesure que le tourisme de masse augmente, notamment du fait de l’arrivée sur ce « créneau de consommation » de nombreux Asiatiques dont le droit à découvrir d’autres pays n’est pas moins légitime.

Le problème est toutefois très difficile à résoudre. Mettre en place des quotas, et a fortiori des quasi-interdictions dans les lieux les plus sensibles, reviendrait de facto à favoriser les personnes à la fois les plus fortunées et les plus influentes. Autrement dit à revenir aux origines du tourisme, lorsque celui-ci était l’apanage des riches Britanniques.

Dès lors, sur quelles bases agir pour ne créer de discriminations de nature sociale ?

Comment sélectionner « des touristes qui prennent le temps de comprendre et ainsi de sortir des circuits frénétiques d’autrefois » ? Faudrait-il s’appuyer sur des demandes appuyées par des lettres de motivation ?

Personnellement, je n’ai pas de réponses à ces questions. Mais comme vous je m’interroge et je suis persuadé qu’il faudra bien, tôt ou tard, leur trouver des réponses.