Captain Marlo Captain Marlo 26 juin 2020 19:05

@assouline
Ah ! L’UPR se prend enfin à corriger ses erreurs tant de fois répétées...

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Article 48 du TUE,
vous savez lire ?

-1 Pour les procédures de modification dite « ordinaires », l’alinéa 4 :

« Une Conférence des représentants des gouvernements des États membres est convoquée par le président du Conseil en vue d’arrêter d’un commun accord les modifications à apporter aux traités. 

Les modifications entrent en vigueur après avoir été ratifiées par tous les États membres conformément à leurs règles constitutionnelles respectives. »

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NB : Si vous savez lire, « un commun accord des 27 gouvernements » plus « la ratification par tous les Etats membres » = il faut bien 54 OUI pour changer une virgule aux Traités. Si 1 seul dit NON, rien ne change.

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Et même pour les modifications monétaires, la procédure, dite « simplifiées », l’alinéa 6 dispose :

« Le Conseil européen statue à l’unanimité, après consultation du Parlement européen et de la Commission ainsi que de la Banque centrale européenne dans le cas de modifications institutionnelles dans le domaine monétaire. Cette décision n’entre en vigueur qu’après son approbation par les États membres, conformément à leurs règles constitutionnelles respectives. »



Quant à cette histoire des « bientôt 33 », « l’empressement » de l’Union à intégrer les restants balkaniques suggère davantage la Saint-glinglin que le « bientôt »...
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Vous en savez des choses.., mais votre avis n’est pas l’avis de Merkel !
UPR : comme ça ne marche pas à 27, essayons à 33 !« 
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 » (...) la chancelière Angela Merkel a déclaré que « l’unité européenne ne sera pas complète avant l’adhésion de l’ensemble des Balkans occidentaux à l’Union européenne ».

Et d’enfoncer le clou : « Si vous regardez les choses géo-stratégiquement et que vous regardez également la carte, alors il n’y aura d’Europe véritablement unie qu’avec les États des Balkans occidentaux ».

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Ceci dit, ce qui va commencer à disloquer l’Union européenne, c’est le conflit virulent ( et ancien !) entre la Cour Constitutionnelle de Karlsruhe, qui pose la question des limites d’interventions de la BCE, et la BCE : ça devient rock’n’roll !!

Ce qu’il faut noter dans vos tablettes c’est le mois d’août 2020.

"(...) Non pas que ce sera la fin du monde, mais c’est en plein cœur de la touffeur estivale d’une Europe plus ou moins confinée que la Cour de Karlsruhe rendra sa sentence sur la légalité des politiques monétaires menées par la BCE et il n’est pas dit que la décision soit aussi positive que cela pour l’avenir de l’euro...etc

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En résumé, pour ceux qui s’intéressent à l’Allemagne, voici les raisons du clash entre la BCE et les allemands depuis des années, dont nos médias ne parlent jamais. Il ne s’agit pas seulement du Gouvernement allemand, ou de la Cour de Karlsruhe, mais les Allemands dans leur ensemble.
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Depuis la crise des années 20, ils sont obsédés par la valeur du mark.
Ils ont donc établi, pour leur Banque centrale, des règles très strictes.
Alors que la BCE fonctionne avec des règles complètement opposées.


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