Tout esprit droit de devrait pas voir l’abstention comme un « un pis-aller » ... 

mais comme un fait contrariant la légitimité du stratagème de légitimation en vigueur.

 Lorsque aucun effort responsable et honnête n’est accompli pour mesurer démocratiquement les motivations de cette abstention, quiconque se permet d’en interpréter le sens ne saurait convaincre ceux qui se défient des ’esprits faux’.

Comment occulter, parmi les motivations d’abstention ou de non-vote, les possibilités qui découlent du bon sens le plus élémentaire ?

ie :

— le boycott !  : quand une faction veut vous vendre ce que vous réprouvez (en l’occurrence un stratagème de légitimation faussement démocratique), pourquoi iriez vous jouer les masochistes en allant cautionner et légitimer cette vente ?!

— la volonté très civique d’alerter, de mettre en évidence le bogue (i.e. : dénoncer la perversion manifeste et le détournement de sens de l’acception consensuelle et étymologique du terme ’démocratique’ ... y compris dans la Constitution en vigueur en France, foulée aux pieds par des imposteurs qui ne respectent pas l’usage qu’elle préconise du référendum qu’elle a défini. — Qu’on cautionne ou pas cette technique particulière de référendum , le fait est que, depuis des décennies, ce pilier de la Constitution n’est plus respecté )
 
— Lorsqu’on vous met un fusil sur la tempe avec l’injonction de veauter entre la peste et le choléra

(le vote, quant à lui, étymologiquement, ne saurait être autre chose qu’un voeu : une volonté personnelle) , refuser d’obtempérer n’a rien du choix d’un ’pis-aller’.

... 
 etc, etc ... car dénier la possibilité de motivations autres, juste parce qu’on n’est pas capable de les concevoir, ne peut que révéler un a priori de nature très probablement totalitaire.