Bonsoir, V_Parlier

Sur le dossier ukrainien, il s’agissait clairement d’intérêts géopolitiques, et je ne suis pas le mieux placé pour en débattre. J’observe néanmoins que les « néonazis » étaient très minoritaires à Maïdan, contrairement à ce qui a souvent été affirmé.

« Enfin, quand on ordonne aux militaires à proximité du Bataclan de ne pas intervenir pendant que le massacre continue, on est quoi ? »
Il est facile de réécrire l’histoire. Les militaires présents n’étaient absolument pas formés à intervenir et auraient pu « aggraver la situation ». Ils n’appartenaient en effet pas aux « forces spéciales », seules unités militaires en mesure d’agir sur des bases comparables à celles du GIGN ou du GIPN.
C’est du moins ce qu’ont pensé les autorités, et l’on ne peut pas leur donner, même si, après coup, l’on s’est rendu compte que cela n’aurait sans doute pas été pire. 
Mais imaginez un instant que ces militaires aient agi, et faute d’expérience, déclenché un carnage probablement ni plus ni moins grave que celui qui a eu lieu. Que croyez-vous qu’il se serait passé ? Ces pauvres gars — du moins ceux qui n’auraient pas été tués — auraient subi le poids de de carnage, persuadés d’en être en grande partie responsables !!!