@alinea
On ne peux pas s’attacher à un seul problème devant l’ampleur de la tâche en cas de changement.
« Mélenchon, et toute la bande, ont décrété, que les problèmes du petit Français de souche qui vivait désormais mal sa vie au quartier, n’était pas un problème. »
Comment affirmer cela alors que vous semblez bien connaitre le programme de la FI ? Combien de chantiers seraient mis en oeuvre ? Vous voudriez que JLM et sa « bande » emboite le pas anti migrants, qu’ils participe au faux débat sur l’islam, qu’ils fustigent les banlieux et « l’ensauvagement » ? Si vous ne voyez pas « l’ombre de la queue d’une solution » c’est que le système ne permet pas de solution. Mieux il se sert des problèmes qu’il crée pour diviser le petit peuple en agitant la peur et la haine de « l’étranger ».
«  si « le capital » ,ne se gavait pas sur le travailleur, si l’exil de notre industrie n’avait pas eu lieu, si notre agriculture était encore gourmande en main d’œuvre... tout irait mieux ; mais tout irait mieux partout »
Tout irai mieux, croyez vous ? Les solutions ne sont pas à court terme vous pouvez le comprendre tant de choses doivent être mises en oeuvre : le plein emploi, l’éducation, l’urbanisme, le niveau de vie, le retour à la culture ( pas comme la télé d’aujourd’hui et ses programmes débiles et violents ou sa publicité débordante par ex ).

Oui, ce n’est pas facile d’expliquer cela à des gens qui vivent et souffrent et s’opposent pour le plus grand profit du pouvoir et de ses alliés. Il n’y a pas de solution miracle et rapide, la répression, que beaucoup réclament ou prônent ne changera pas la situation. Il nous faut convaincre et expliquer que les divisions, les querelles ne profitent qu’au pouvoir. Je répète souvent qu’il est impossible d’être toujours d’accord sur tout mais, sans renoncer à débattre pour ses convictions, il faut se battre ensemble pour l’essentiel et pour moi l’essentiel c’est une nouvelle constitution qui mettra fin à ce système monarchique actuel pour permettre le retour à une vraie démocratie où chacun aura sa place, aura la parole et sera respecté.
C’est, à quelque chose près, ce que vous appelez «  j’exhorte mes amis à se préparer à l’après ; que nous ne soyons pas victimes, mais acteurs du chamboulement. »