Aristide Aristide 25 octobre 2020 12:30

@ZXSpect

Et même si l’on n’avait aucune limite en lits de réanimation, il resterait important de limiter le nombre de contaminés et donc le pourcentage de ceux qui auraient à subir les traitements lourds et leur effets secondaires à long terme.

Oui, il me semble qu’il faut aussi prendre en compte les effets néfastes directs et indirects des mesures prises pour limiter le nombre de contaminés. Si c’était aussi simple nous ne serions pas en train de discuter des effets par exemple sur l’économie et les conséquences considérables sur le « bien-être » des personnes mises en difficulté par ces mesures.

Le problème est complexe puisqu’il s’agit essentiellement d’arbitrer entre deux inconvénients, laisser courir comme vous le dites aurait des conséquences néfastes en terme de séquelles mais agir contre la contamination a aussi des conséquences en terme de santé publique, pas seulement en terme économique.

C’est pour cette raison que pour ma part, je n’accuse en rien les pouvoirs publics, au moins sur ce point des mesures de prévention ou de sauvegarde, et pourtant certains prétentieux parlent de demi-mesures et d’autres les accusent de tuer l’économie. 

Pour le reste, les atermoiements sur les masques et après sur les tests sont la démonstration de l’impréparation de notre administration. Un exemple : la sécu envoie des prises en charges de vaccins grippaux, mais il est impossible de s’en procurer, les pharmacies ont été « dévalisées », et ce n’est qu’en constatant la pénurie que les pharmacies ne peuvent plus délivrer de vaccins sans ce papier. En gros, il a fallu attendre qu’il en existe plus pour limiter la délivrance aux personnes à risques. Pire, personne ne sait quand les pharmacies seront alimentées, des listes d’attente sans savoir s’il y en aura.


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