babelouest babelouest 28 octobre 2020 12:00

@eau-pression pour avoir « travaillé à la banque », il n’est arrivé d’aller consulter le développeur de telle ou telle transaction, comme on disait, pour qu’il tienne compte de telle ou telle particularité à laquelle il n’avait pu penser. Ce qui a conduit vers 1985 notre chef de service à confier aux agents de terrain la mise en œuvre d’une analyse fonctionnelle de nouvelles chaînes de travaux, où c’étaient eux qui donnaient les cadres de ce qu’il y avait à faire : à charge ensuite aux programmeurs à transformer ces exigences en applications (c’était encore en mode texte) directement opérationnelles.
.
L’arrivée du « mode graphique » a changé la donne, en l’alourdissant énormément, et en éloignant de plus en plus les vrais utilisateurs d’un outil, qu’ils ne pouvaient plus du tout maîtriser.
.
Plus que JAMAIS, alors qu’on aurait pu penser à une possibilité par les vrais usagers d’influer sur leur outil, celui-ci est verrouillé par des décideurs, pas forcément informaticiens (maîtres des langages de programmation), mais qui ordonnent selon leur bon vouloir comme l’Arnolphe de Molière.
.
.« Dingue », non ?


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe