J’entends vos arguments, mais Amazon n’est qu’une plate-forme, et tous les « petits commercants » français qui le souhaitent (en dehors de certains secteurs précis) ont l’opportunité de vendre leurs produits sur Amazon (comme sur d’autres plate-formes, mais celle ci cristallise inévitablement l’attention), et ainsi de toucher une clientèle française qui ne peut pas se déplacer, et qui génèrera du chiffre d’affaires pour des entreprises françaises, avec tout ce qui en découle.

Aujourd’hui, à titre personnel, dans le cadre de mon activité, je vends sur la plate forme Amazon à des clients français. Ce sont des ventes qui soulagent mon activité durant cette période exceptionnelle, et qui profitent indirectement au pays, au travers des charges que je paie sur ce chiffre d’affaires. 

J’entends ces derniers jours beaucoup de commercants qui dénoncent ce modèle, mais qui refusent de s’adapter et de suivre une tendance de fond apparue bien avant la crise sanitaire (le retard de la France en matière de e-commerce est flagrant) et rejettent la faute sur le vilain président et le vilain Amazon, au lieu de s’orienter réellement vers les besoins et modes de consommation de leur clientèle.