Fanny 16 décembre 2020 23:02

Inatteignable pour moi, au contraire de Bach et Mozart.

Mais pas pour des raisons philosophico-esthétiques. Etudiant violoniste, j’ai coincé techniquement au niveau de son concerto, alors que j’avais passé l’obstacle Bach (double concerto, sonates et partitas pour violon seul, pas toutes - pas la chacone trop dure - ainsi que l’obstacle Mozart dont la sonate pour violon et piano que j’affectionnais est beaucoup plus abordables techniquement que la Kreutzer ou la Printemps). Passé 20 ans, on a divorcé mon violon et moi, je ne sais pas pourquoi.

Même mésaventure dans mes études. J’ai coincé sur la mécanique ondulatoire, j’ai rien compris à l’équation de Schrödinger. Je me suis alors rabattu sur la technique basée sur la mécanique classique, plus abordable.

Comme l’aspect humain m’a toujours intéressé, la relation de LvB avec son neveu, jusqu’à la tentative de suicide de ce dernier, m’a troublé : qui était réellement LvB, lui-même épris de liberté mais que l’on devine assez pesant avec son neveu.

Dans un registre moins dramatique, j’admirais (à défaut de comprendre ses équations) le mode de vie de Schrödinger qui se déplaçait en train, pour se rendre dans les congrès, accompagné de femme et enfants dans son compartiment, sa maîtresse voyageant dans le compartiment adjacent. Cela lui a d’ailleurs valu quelques ennuis dans sa communauté des physiciens de l’époque, mais il s’en fichait.

LVB et Schrödinger, deux génies germaniques épris de liberté (pour eux-mêmes surtout, pas forcément pour neveu et épouse).


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