velosolex velosolex 3 mars 2021 22:58

@Passante
De façon générale il fait ce que les pandémies ont toujours fait : Ramener l’homme à la réalité de son existence fragile.
Les blouses blanches sont éxténuées sans doute, mais ce ne sont pas elles les plus démunies !
A l’hôpital on a continué à fréquenter la mort comme une vieille copine qui ne partira jamais à la retraite.
Alors que les représentations de la douleur de la mort et de l’incertitude, sur lesquels pourtant repose le génie de la vie et du mouvement et de la grâce, ont disparu des opérations mentales des gens du commun
Pour le reste du monde, les happy few, les statisticiens, les amateurs de la grande roue de la fortune
le covid les met sur le bord du vide, comme dans un tableau de Magritte,
Le train est moins rapide, les rails hoquètent. Des gens descendent, d’autres montent. Mais de moins en moins au fur et à mesure que le voyage se fait. Ceux qui restent ont une tête étrange, et les cheveux deviennent gris. leurs rides ressemblent aux rails métalliques.
Les questions que l’on se pose non pas de réponses que les études longues produisent. Des gares étranges apparaissent. Un contrôleur vous demande votre attestation. 
 Et toujours le bruit des rails
Take a walk on the wild side. 
Take a walk on the wide side


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