Tout le problème vient de la confusion entre progrès et maturation. Le progressisme allant plutôt dans le sens de l’augmentation du plaisir et de la jouissance ou absence de déplaisir). Alors que pour mûrir, il faut au contraire se sevrer d’un bonheur. exemple. l’Allaitement au sein. Le progrès n’est pas continuer à téter mais passer à une étape supérieure. L’étape supérieure étant toujours un gain d’autonomie. Mais l’autonomie elle-même n’est qu’une étape (pour prendre un exemple : l’arbre s’est enraciné,. Mais s’il reste à ce stade c’est peu. L’étape suivante étant d’aller à la rencontre des autres (encore une effort, si la démarche n’est pas égoïste). Il devient ainsi de plus en plus clair que progrès et maturation peuvent aller dans une direction opposée. alors qu’ils devraient être complémentaires. Une bonne éducation consistant à être fier de la maturation de son enfant qui ainsi à envie de s’élever. Mais si les parents sont immatures, il ne peuvent investir cette fonction. Bien sûr il ne faut pas non plus être trop parfait et inaccessible. Les parents doivent aussi se montrer faillibles. Hélas, ce type d’éducation a tendance à disparaître,... Quand un fils voit son père dans une fauteuil affalé devant un match de foot avec une bière, cela coupe toute envie de grandir. Et quand un gouvernement lui aussi est totalement immature, quel désastre...Oui, de nombreux « progrès » sont en réalité des regressions.