Jean Dugenêt Jean Dugenêt 15 avril 2021 10:59

@cettegrenouilleci

La discussion est difficile mais elle avance car les réactions méritent d’être analysées. Même les refus de discuter ont du sens. Evidemment nier qu’il y a eu une révolution est une position difficile à soutenir. La question qui vient à l’esprit c’est : mais que s’est-il passé ? La seule réponse que j’ai reçue que c’était un putsch. Evidemment personne n’est capable d’en donner une description, de fournir une explication. J’ai eu un roman d’espionnage qui a tourné court. L’auteur s’est seulement ridiculisé. Sinon mes conditions sont suivies de grands silences. Une autre question tombe sous le sens. Qu’en est-il des révolutions de 2011 en Egypte, en Tunisie ? S’agit-il aussi de putschs ou y a-t-il une différence fondamentale avec la Syrie ? Là encore, je n’ai en retour qu’un grand silence.

J’ai eu la mauvaise idée d’aborder la question kurde qui est évidemment connexe à la question syrienne. Ceux qui ne veulent pas apporter de solution au problème posé se lancent dans de doctes explications pour expliquer qu’il est hors de question de parler de Kurdistan, de peuple kurde… Tous les arguments éculés dans ce sens sont ressortis. Il y a des différences culturelles entre les kurdes du nord, du sud, de l’est et de l’ouest alors il est impossible de les réunir. Oui, cette question se pose pour toutes les nations. Il y a des différences culturelles entre les alsaciens, les bretons, les basques, les niçois et les ch’tis mais cependant.... Que penseriez vous de demander leur avis aux kurdes ? Et puis il n’est pas question de donner un territoire à un peuple qui est un peuple de nomades. Mais, ne seraient-ils pas un peu sédentarisés ? La mauvaise foi est évidente.

Alors quand on ne veut pas discuter, on inonde le forum de posts qui sont des copier/coller de longs textes que personne ne lit mais que les scudeurs-trolls ont longuement sélectionnés parmi ceux qui, comme eux, refusent de voir la vérité.

Pour analyser les faits, il faut une méthode qui permette de voir la réalité malgré les apparences. Ainsi, le moteur de l’histoire est la lutte des classes et cela même lorsqu’il y a des guerres où, en première apparence, ce sont des nations qui s’affrontent. En 1970 quand l’armée de Napoléon III affrontait celle de Bismarck il ne manquait pas d’hommes « de gauche » dans les deux bords pour défendre leur bourgeoisie mais quand la Commune de Paris a éclaté, il est devenu clair que ces hommes « de gauche » (comme Jules Ferry) étaient de fieffées crapules réactionnaires et qu’en fait Thiers et Bismarck était tous d’accord pour écraser la révolution. Rien n’a changé. Il y a eu ensuite la guerre 14-18 où, là encore, la plupart des hommes « de gauche » se sont rangés derrière leur bourgeoise. Ils n’étaient pas nombreux les internationalistes. Mais, quand la révolution russe a éclaté, les réactionnaires de tous les pays se sont pressés de signer la paix pour se retourner tous ensemble contre la révolution.

C’est avec cette méthode des marxistes révolutionnaires qu’il faut analyser la révolution syrienne.


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