velosolex velosolex 18 avril 2021 23:27

@I.A.
« Les somnambules » par ailleurs pourrait être le titre pour un ouvrage sur la génèse du covid, et ses suites. 
Si la guerre de 14 est liée au nationalisme et aux frontières, et à l’illusion pour chaque pays de s’imaginer vainqueur ; la covid est liée à la disparation des frontières et à l’émergence d’une économie mondialisée, ayant entrainé les dépendances et les dégâts qu’on sait 
De la guerre de 14 à cette crise. le même aveuglement, la même suffisance, la même foi en des systèmes salvateurs pour sauver la mise, sont présents :
Là ce n’est pas l’armement, les obus qui sont déterminants dans la force de l’utopie, mais le mantra sacré de la mondialisation, et la croyance qu’après une longue période de paix, cette crise ne sera qu’un epi phénomène qu’on réglera en quelques mois, tout comme la première guerre mondiale. Et dont on tirera même profit. 
Accident conjoncturel localisé à la chine au début, comme l’attentat de Sarajevo à la serbie, le covid s’est mondialisé. On constate que sa gestion aberrante est une nouvelle façon de faire la guerre ! . Evident pour la chine, mais on a mesuré que chaque pays créateur d’un vaccin a cherché et cherche encore à en faire une arme politique d’influence. On peut dire qu’on n’a rien n’appris, car dans cette crise, l’entraide et la solidarité seraient précieuses. Elles restent indispensables pour résoudre cette catastrophe environnementale, comme celles qui vont suivre.
Si nous n’aidons pas nos voisins, le retour de boomerang est assuré, par les mutations du virus. Celui ci devenant déjà de plus en plus incontrôlable. 
Je faisais parti des naïfs qui pensaient que le vaccin serait forcément partagé. Pas par altruisme, mais par simple pragmatisme. C’était une erreur. Nous sommes dans la fable de la Fontaine : « Le scorpion et la grenouille ». Celle ci sauve le prédateur, alors qu’ils se noie dans la rivière. Mais au beau milieu du gué, il ne peut s’empêcher de la piquer. Et se condamne ainsi lui même. Car « c’est dans ma nature » confesse t’il, de piquer. 
Effet contingent. Nous passons du mythe de la mondialisation heureuse à un retour du nationalisme, dans de plus en plus de pays, avec les risques d’un nouveau bond en arrière en ce sens. La perte des intelligences communes ramène au risque de guerre directe. Celle ci arrive quant on ne parvient plus à juguler les tensions, et quand on pense même qu’elle va les soulager. Ne manque plus qu’un bargeot ensuite comme dans « docteur Folamour »


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