Legestr glaz Legestr glaz 17 juin 2021 14:46

@Eric F

Merci Eric pour ce partage. 

Toutefois je note plusieurs choses : 

D’abord ceci : « chez les personnes atteintes de COVID-19 un pourcentage plus élevé de patients critiques ont des co-infections bactériennes »
Je note, par conséquent, que l’infection bactérienne concerne les patients « critiques » et c’est bien de cela qu’il s’agit. Pratiquement la quasi totalité des personnes au système immunitaire fonctionnel, c’est à dire les personnes non immunodéprimées, c’est à dire sans comorbidités, survivent au virus. Rien d’étonnant puisque leur système immunitaire, efficace, a fait en sorte que l’infection bactérienne ne se développe pas. Il en est autrement avec les immuno-déficients. Ce sont ces personnes là, « précisément », qui décèdent du SARS-COVC2, ce sont ces personnes qui développent des surinfections bactériennes qui les emportent « ad patres ». Et c’est bien à ces personnes là qu’il faut donner des antibiotiques de type macrolides. C’est bien ce qu’a déterminé l’Institut Pasteur de Lille : c’est la surinfection bactérienne qui tue et non pas le virus. 
Si vous contractez le SARS-COV2, le système immunitaire des personnes en bonne santé se met en route et fait son travail. Il n’y a rien d’autre à signaler. En revanche, pour les personnes au système immunitaire défaillant, il en va autrement. Mais. « ça » on le sait depuis le début de l’épidémie ! 

Puis ceci : « Les antibiotiques prescrits étaient généralement à large spectre, avec des fluoroquinolones et des céphalosporines de troisième génération, qui représentent 74% des antibiotiques prescrits. »
Je note que les antibiotiques de type macrolides ne sont pas pris en considération ? 
Etonnant quand on sait que ces molécules sont particulièrement efficace lors des infections respiratoires. 

https://visegradpost.com/fr/2021/03/22/flavia-grosan-pneumologue-roumaine-cest-le-protocole-covid-applique-dans-les-hopitaux-qui-tue-les-malades/

Et je vais conclure mon post par cette observation. Il m’apparait que cette analyse est orientée. Pourquoi ? Parce qu’il aurait été « facile » de savoir, parmi les personnes qui décédaient, celles qui présentaient une surinfection bactérienne. L’auteur « noie » le poisson en considérant « l’ensemble » des malades du SARS-COV2 sans dissocier les personnes présentant des comorbidités (pas bien difficile à identifier) et toutes les autres ! Et ce biais là est bien attristant ! Parce les virus respiratoires aérosols, très très généralement provoquent le décès des personnes au système immunitaire affaibli, ce sont les personnes âgées. 
En revanche l’auteur n’a quand même pas pu dissimuler que la surinfection bactérienne existait bel et bien chez les malades « critiques ». Ce qui rejoint le témoigne de l’Institut Pasteur : les malades qui décèdent sont victimes d’une surinfection bactérienne. Et dans le cas du SARS-COV2 : d’un endothélite, c’est à dire de mini-thromboses. Et les personnes à l’endothélium fragilisée, sont elles aussi bien identifiées, toujours les mêmes d’ailleurs. 


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