Taverne Taverne 6 juillet 2021 09:42

A Martin Blachier et au gouvernement.

Je ne comprends pas pourquoi le pouvoir cale sur un problème qui n’est pas si compliqué. Sans doute à cause de pressions contradictoires furieuses qui fusent de partout ?

Keep cool !Ce qu’il convient de faire, c’est Martin Blachier qui l’a lui-même dit avant de sombrer dans son accès de folie momentanée : protéger d’urgence les personnes à risque par la vaccination et celle des soignants qui sont à leur contact.

Il convient d’anticiper, an-ti-ci-per ! Mais sans céder à la panique.

1 — Persuader sans délai et sans cesser les vieux et personnes à risque. Mettons-y les moyens.

2 — Convaincre sans vaincre les personnels soignants avec plus d’énergie et de respect.

Sans aller jusqu’à une obligation assortie de sanctions. Par le dialogue, donner aux soignants toutes les informations sans pédagogie infantilisante, puis leur laisser un délai de repos (congés) pour se décider. Bien sûr, certains se vaccineront tout de suite avant même de partir en vacances. Pas de sanction mais une mise à l’écart sanitaire le temps de la crise pour les plus hésitants. Par exemple, des congés forcés ou des tâches administratives provisoires. Mais cela seulement en dernier recours et pour des raisons sanitaires temporaires, pas à titre de sanction. Une valorisation de leur travail et l’amélioration de leurs conditions de travail s’imposent également. Si cela et fait, il n’y aura pas de démission (et d’ailleurs, j’aimerais connaître le nombre de démission lors de la vaccination obligatoire pour l’hépatite B).

3 — Tracer, isoler et prendre des mesures de sauvegarde par endroits

(gestes barrières renforcés voire autres mesures) dans les territoires où le variant se propage (avec renfort de vaccins).

Je dirai, à l’intention de Monsieur Blachier qu’il aurait dû se renseigner sur le Droit français avant de proclamer sa volonté d’une vaccination obligatoire. N’importe quel étudiant en droit public de deuxième année aurait pu lui dire que c’est impossible et que le Conseil d’Etat casserait cette violation générale et absolue de la liberté. Une atteinte de cette nature est extrêmement grave au plan des principes et ne peut se faire que temporairement et de manière très ciblée et en entourant la mesure de garanties et de prudence.


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