Renaud Bouchard Renaud Bouchard 21 juillet 2021 10:23

@Ouam
Bonjour et merci pour votre commentaire.
Vous vous adressez, en répondant à votre interlocuteur Clouzo, à quelqu’un qui n’a manifestement pas compris le texte qu’il pense avoir lu.

Petit rappel avec un texte dont voici la source :https://www.franceculture.fr/emissions/ce-qui-nous-arrive-sur-la-toile/pour-en-finir-avec-le-point-godwin

"Le « point Godwin » est dérivé d’une loi empirique énoncée par un certain Mike Godwin, avocat américain et figure importante des réseaux depuis longtemps. 

En 1990 à partir des conversations auxquelles il assiste sur Usenet (on est là avant la naissance du web sur un des réseaux qui composent l’Internet), il énonce la loi suivante : « Plus une discussion en ligne dure, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les Nazis ou Hitler s’approche de 1. » 

En fait, Mike Godwin applique aux conversations en ligne un phénomène identifié dès le début des années 1950 par le philosophe Léo Strauss sous le nom de « reductio ad hitlerum » (« réduction à Hitler »), et qui consiste à disqualifier l’argumentation de l’adversaire en l’associant à Hitler, au Nazi ou à toute autre idéologie honnie de l’Histoire. 

Aujourd’hui, en français, on parle plus volontiers de « point Godwin » que de « loi Godwin » pour désigner ce moment de la conversation où se manifeste la « reductio ad hitlerum ». On dit donc d’une conversation en ligne (on le dit aussi parfois des conversations hors ligne, mais c’est récent), qu’elle a atteint le « point Godwin » quand l’un des interlocuteurs en réfère au nazisme, à Hitler, à la Shoah, pour disqualifier l’argumentation de son adversaire.« 

L’intéressé n’a manifestement pas pu ou voulu comprendre.ce qu’il lisait.

Il est d’ailleurs notable qu’il soit passé sur ce paragraphe que je reprends ici :

 »Nul besoin en conséquence de s’offusquer, pousser de hauts cris et critiquer l’usage ou l’allusion à une symbolique autoritaire qui a amplement fait ses preuves et qui démontre encore, particulièrement en Europe, que la bascule vers le totalitarisme n’a rien de révolu et ne saurait s’inscrire dans une histoire ancienne, tant il est vrai que la marche vers l’asservissement et la privation de liberté demeure une constante - comme on le constate aujourd’hui -, et que, si la majorité ne « voit pas le problème », ignore volontairement ce à quoi elle consent et crie au « complotisme », d’autres sont bien là pour jouer un rôle de sentinelles, lancer l’alerte et contrer courageusement l’ennemi pour le défaire et le vaincre. "

Bien à vous,

Renaud Bouchard


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