suispersonne 19 septembre 2021 13:44

@Fergus

Il n’y a plus d’affrontement droite / gôche.

(A l’exception de FI -et du PC-, ostracisés violemment par le reste de la gôche, et qui sont malgré tout les derniers gardiens de la défense des gueux).

Bien entendu, c’est d’abord du côté de la droite (déformée vers l’extrême) qu’on trouve, sans même chercher, des comportements de politiciens qui se voient bien au dessus des lois, applicables sans pitié, et sans moyens de défense, aux gueux.

Adeptes de « ma liberté vaut plus que celle des autres », du « renard libre dans un poulailler – pourquoi pas - libre », les préférences droitières conduisent naturellement à l’isolement des élites dans un quant à soi méprisant pour la plèbe, et pour la devise nationale dont ils excluent égalité et fraternité.

Mais attention, ceux qui n’ont pas trouvé de place à droite ont, massivement et depuis des siècles, envahi le créneau de la gôche, renforcent l’isolement des mêmes élites, où tous se confondent en estimes réciproques, dans le mépris des gueux. Ils ne valent pas mieux.

Le maléfice fondamental à l’origine de ces comportements, c’est le maquillage, outrageusement bariolé, de la démocratie dans un système électoral tellement facile à manipuler par les actionnaires et les milliardaires.

Il devient évident que le problème posé par l’émergence inévitable de politiciens professionnels préoccupés de rester en place, les pppdrep, est insoluble sans l’élimination de toute possibilité de les voir surgir et dominer le pouvoir.

Ceux qui font de la politique pour faire carrière ont largement démontré leur penchant pour la trahison des promesses faites aux électeurs, leur extrême sensibilité aux lobbies, leur absence de principes moraux, leur gangrène du clientélisme, leur désintérêt systématique pour le bien commun.

Ce sont des obstacles évidents et systématiques à toute progression du bien commun.

Exceptions notables mais rarissimes : Pepe Mujica, Thomas Sankara, Jerry Rawlings, Nelson Mandela, ...

Il serait bon que des cerveaux mieux outillés planchent sur un système de tirage au sort pour des durées courtes non renouvelables, avec contrôle d’une commission de révocation, dont l’activité consistera à surveiller la réalisation de critères de progrès constitutionnels.

Il s’agit de perfectionner le système athénien, qui a fonctionné 200 ans, mais dont la fragilité a causé la perte lors de la victoire de Sparte.

La rupture actuelle, irrévocable, oppose les « élites » obséquieuses et les gueux méprisés, qualifiés de branquignols, mais surtout imperméables à toutes les arguties pitoyables qui inondent les merdias.

Il ne vient jamais à l’idée de ces « élites » que n’importe quel(le) gueux sait ce qui est juste et ce qui ne l’est pas.


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