@Fergus
Dans « La
République des camarades », Robert de Jouvenel montre la collusion qui
existait entre les trois pouvoirs classiques (pouvoir législatif, pouvoir
exécutif et pouvoir judiciaire) et la presse, en France au début du vingtième
siècle. La situation a évolué : la presse n’est plus dans les mains élus,
mais dans celles des lobbies et elle contribue à mettre an place les pantins
affidés à ces puissances financiaro-économiques. Pour ce qui est des « citoyens »,
leur opinion ne pèse guère plus que celle du tiers-état sous l’ancien régime,
et quand ils ont l’occasion de s’exprimer (cf référendum
de 2005), leurs « cahiers de doléances » subissent le même sort
que ceux de leurs aïeux.
Question subsidaire : où et quand es « contre-pouvoirs citoyens et médiatiques »
ont-ils fonctionné.