Christophe Claudel Christophe Claudel 9 octobre 2021 12:23

@chantecler :



Que c’est touchant la fidélité idéologique et romantique des vieux militants nostalgiques de la « gôche », frustrés d’avoir été dégagés du paysage politique par le ressac implacable du Réel !

Si si...

Hélas l’Histoire écrite par des spécialistes et non par Séguéla, confirmée par les membre du sérail de l’époque dans de nombreux docus diffusés 40 ans après, est beaucoup plus impitoyable pour les fourberies et trahisons mitterrandiennes que ses idolâtres impénitents.

Notamment pour ce « virage de la rigueur » à l’opposé du Programme commun et des 110 propositions, imposé à la hussarde en 1983 autour d’une nouvelle politique néolibérale et européiste Delors/Fabius totalement assumée. 

Imposé ou subi, là n’est pas la question : Tonton et ses ministres ont alors embarqué les Français contre leur volonté vers un serrage de de vis et de ceinture XXL, en arrimant la France à Bruxelles pour mieux achever. Avec la même passion et le même cynisme que quand le Sphinx les avaient blousés avec ses discours larmoyants et grandiloquents sur « le Changement »…

Un virage ou plutôt un viol et une vente aux esclaves qui a culminé avec le référendum de 2005 sur la Constitution européenne (même si Mitterrand n’était plus Président, Chirac a poursuivi exactement la même politique que celle initiée par son prédécesseur). Et qui continue aujourd’hui grâce à Micron, avec l’ordalie des Français gazés-tabassés-masqués-testés-vaccinés-pucés-tracés-surveillés-sacrifiés sur l’autel fumant du Great Reset de Klaus Schwab et du New World Order de Rothschild-Rockefeller-Bilderberg. Avec Bill Gates dans le rôle du Docteur Mengele.

Marqué par la guerre, tutoyant comme Tapie les maîtres du monde et prisant l’air des sommets, mais n’y connaissant que dalle en économie, Mitterrand fit alors mine d’ignorer que cette « rigueur » le conduisait à se dédire et se trahir totalement en trahissant ses électeurs et le peuple français.

Et ce 2 ans à peine après s’est assis dans le fauteuil trop large pour lui du héros de la France qu’il avait toujours combattu avec rage.

Pire encore, il ne pouvait imaginer que la vraie nature de ce virage maastrichtien avant l’heure, lequel sauf à être un débile mental n’avait rien à voir avec de quelconques priorités économiques ou budgétaires, mais bien plus avec une stratégie séculaire d’une oligarchie opaque soucieuse de s’arroger le contrôle total et totalitaire des états, des économies et des individus, par le biais de la monnaie, de la dette, et plus tard des nouvelles technologies…

Selon un de ses proches, Mitterrand interrogé par sa femme Danièle au soir du 8 mai à propos de sa capacité à conduire enfin le « Changement », à œuvrer pour la justice sociale, les réformes, patati patata… lui aurait répondu : "Vous savez, aujourd’hui le Président de la France ne peut pas faire grand-chose ! De nos jours ce sont les banques, les multinationales et l’Europe qui décident de tout..." (cité par Onfray). Et c’était il y a 40 ans…

Quoi qu’il en soit, Mitterrand qui n’a jamais été de gauche (sinon en paroles et par pure tactique florentine), qui s’est allié à un PCF à 25% pour mieux l’étouffer une fois élu, aura passé sa vie à trahir les uns et les autres. A valser de l’extrême droite vichyste et collaborationniste à la Résistance, de la droite conservatrice catho à la SFIO, de l’Union de la gauche marxiste, anticapitaliste et ouvriériste dont il fut à la fois le magistral imposteur et le fossoyeur inexorable, à l’Europe de Maastricht ultralibérale des grands argentiers anglo-saxons et des lobbies mondialistes.

A côté de son mentor, Tapie ne fut qu’un petit amateur arriviste face au génie de la fourberie !


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